L'ouvrage se présente alors sous la forme réalisée de :
Chaque bloc est protégé par une ou
plusieurs cloches GFM armées d'un F.M. et d'un lance-grenades de
50. Par ailleurs, les blocs avants comme les blocs arrières sont
protégés par une cloche spéciale pour lance-grenades. Une
seule de ces cloches est presque terminée en 1940 mais elle ne
sera jamais armée, l'arme n'étant pas au point.
L'ensemble des blocs de combat et des
blocs d'entrées est relié par une galerie située entre 20 et
30 mètres de la surface du sol. A proximité de l'entrée des
hommes se trouvent l'usine, la chambre de neutralisation contre
les gaz, la caserne, la cuisine et l'infirmerie. A proximité de
l'entrée des munitions sont implantés quatre groupes
d'alvéoles pour les fusées, les poudres et les artifices.
Entre l'avant et les entrées, la
galerie principale est équipée d'une voie ferrée de 0,60 m
avec un équipement pour trolley.
Dans le cas où l'ennemi aurait réussi
à prendre pied dans l'ouvrage par une des entrées, les
différentes galeries pouvaient être fermées par plusieurs
portes blindées successives défendues par des blockhaus armés
de fusils-mitrailleurs. Cependant il faut remarquer que la
capture de l'entrée des hommes, proche de l'usine, pouvait être
cruciale pour l'ouvrage qui aurait alors été privé d'énergie.
Au milieu de la galerie principale, un
dispositif de mine pouvait être mis à feu et interdire la
communication entre les avants et l'arrière.