Bulletin 2 de 2000


Editorial

INQUIETANT SIMSERHOF

Le projet de valorisation du Simserhof fait peur, pour preuve tout le temps passé à examiner ce sujet au cours de l'assemblée générale de la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification.

Car il y a de quoi être inquiet. Des 18 millions de francs annoncés précédemment, le projet est passé à 32 millions grâce à l'obtention de subventions du Conseil régional de Lorraine et de fonds européens. Le 8 avril 2000, dans la salle des banquets du château de Barst, l'atmosphère était grave et les membres de la fédération tentaient d'analyser la situation.

D'entrée, nombre de dirigeants d'associations étaient d'accord pour reconnaître le manque de discernement des instances départementales et régionales qui privilégient un seul site, alors que le département de la Moselle possède tout un éventail d'ouvrages qui mériteraient eux aussi un finacement public.

D'aucuns craignaient qu'un investissement aussi important puisse donner lieu à une valorisation très poussée qui reléguerait loin en arrière tous les autres sites fortifiés de Lorraine et d'Alsace, et à terme, mettrait leur existence en péril.

D'autres encore s'inquiétaient de tout ce matériel d'origine qui ne serait sans doute plus pris en compte dans la nouvelle muséologie, avec la crainte de le voir se dégrader ou disparaître.

Enfin, il y avait ceux qui s'interrogeaient sur les dérives possibles d'un projet muséographique traité à la manière contemporaine, puisqu'un cabinet spécialisé allait s'occuper de la chose. Car la tendance actuelle est à cent lieues de ce qui se faisait jusqu'à une période récente. Aujourd'hui, tout se joue sur le registre de l'audiovisuel, de l'interactif, des effets à forte densité émotionnelle, bref, pour être plus précis, on veut du spectacle, voire du spectaculaire. Cette nouvelle conception a souvent pour effet d'escamoter le monument visité au profit d'effets scéniques beaucoup plus aptes à capter l'attention du visiteur.

Dans ce registre, nous connaissons l'exemple de la coupole de Wizernes, où l'imposant dôme et sa fonction originale ont quasiment disparu de la vue au profit de multiples thèmes annexes. Idem pour la citadelle de Verdun, où la mise en scène occulte de fait le bâtiment qui n'est guère mis en avant. Le dernier exemple est celui de la base de sous-marins de Saint-Nazaire édifiée sous l'occupation allemande. Pour faire oublier le monstre de béton armé, on a reconstitué l'intérieur d'un paquebot des années 1930 (dixit le présentateur).

N'aurait-il pas été envisageable d'aménager une ou des alvéoles en musée de la marine de guerre et mettre en exposition, dans le bassin adjacent, un vrai paquebot retiré du service ? En résumé, au lieu de mettre en exergue de véritables vestiges historiques, on préfère gaver le quidam de reconstitutions et d'animations en tous genres. Il paraît que cela plaît, surtout aux jeunes nourris depuis leur tendre enfance de choses virtuelles.

Peut-être aussi que ces jeunes mûriront et voudront, devenus adultes, découvrir les véritables témoignages de notre passé ? Rien n'interdit de le penser.

Mais rien non plus n'interdit de penser que la mise en valeur de nos ouvrages, telle que les associations la pratiquent depuis les années 1980, ne soit plus la seule valable et qu'il leur faudra recourir à des appoints issus de techniques modernes.

Qu'en sera-t-il à Bitche . Sera-ce "l'épouvantable" Simserhof ou "l'épouvantail" Simserhof ? Rendez-vous en 2002.

Jean-Louis Burtscher


UN HIVER TRES PRODUCTIF

AU SCHOENENBOURG

Comme à l'accoutumée, les mois d'hiver et de basse saison touristique ont été mis à profit pour mener à bien maints travaux.

En matière d'électricité

Ainsi, concernant la poursuite des travaux d'électricité qui avaient été entrepris dès octobre 1999, nos techniciens en ont profité pour rénover l'éclairage du passage principal du bloc 4, de la salle d'exposition des matériels électromécaniques, du petit couloir de liaison vers le bloc 5, de la galerie menant de la gare des avants vers le croisement B4, B5 et B6, du côté droit de la galerie principale entre le PC et l'égout.

Au passage, et pour éliminer progressivement les principaux risques d'incendie, ont été débranchés les anciens transformateurs à bain d'huile du poste de commandement, de la sous-station des avants et de l'usine, et bien entendu remplacés par des transformateurs à enroulements secs.

Mené sans interruption pendant six mois par une équipe de mieux en mieux rôdée, ce gros chantier a fait avancer d'un pas de géant ce domaine hautement vital pour le bien-être et la sécurité des visites qu'est l'électricité.

Un chantier qui s'achève

- Pendant que les uns maniaient la perceuse et le tournevis, d'autres achevaient la mise en peinture de la tourelle de 75R32 du bloc n°3. Celle-ci est à nouveau comme neuve et impressionne même les connaisseurs par la qualité du travail.

Traitement de choc pour la grande galerie

- Puis, délaissant la tourelle, une partie de l'équipe de peinture entreprit de nettoyer au jet haute pression les 270 mètres de la galerie principale compris entre l'issue de secours secrète et la morgue. Plusieurs samedis durant, ce tronçon de la grande galerie était noyé dans un brouillard à couper au couteau. En cela, la programmation hivernale de ce chantier n'était pas un hasard, car il eut été déconseillé de faire circuler des visiteurs dans de telles conditions. Au final, la pellicule de boue qui avait recouvert au fil des ans les murs et la voûte avait disparu. Le résultat n'est certes pas spectaculaire, mais cet assainissement était indispensable. Chapeau à nos bénévoles qui ont travaillé des semaines durant dans une éprouvante humidité.

Importants travaux de peinture au P.C.

Le travail au nettoyeur haute pression n'ayant occupé que deux personnes, les autres bénévoles de l'équipe de peinture s'attaquèrent à la rénovation du poste de commandement principal. Celui-ci avait été restauré et remeublé en plusieurs étapes il y a une dizaine d'années, et certains locaux avaient vieilli plus vite que d'autres. L'objectif fut d'amener le PC à un niveau de qualité égal à celui de la cuisine et de la caserne.

Le service de renseignement et le central de tir de l'artillerie, ainsi que le petit dortoir adjacent n'étaient plus très reluisants, ils furent entièrement rénovés : murs, voûtes, soubassements, mobilier, huisseries, téléphonie, tout fut repeint de A à Z. Au bout de quelques semaines, ces locaux qui avaient été fermés à la visite pour l'occasion furent réouverts dans toute leur splendeur. Il n'est d'ailleurs pas inutile de rappeler que notre ouvrage possède le plus beau et le plus complet PC de la ligne Maginot, mais qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Là aussi, nos bénévoles ont fait fort.

Entre temps, les 19 portes et encadrements que comporte le PC avaient été partiellement grattés et repeints. En attendant, ce sont la travée du commandant et les chambres d'officiers qui ont été mises en chantier, et par conséquent, mises hors circuit.

Aux arrières

- Aux arrières, le gros conduit d'échappement des groupes électrogènes semblait partiellement obstrué. Après y avoir pratiqué une ouverture, nos techniciens constatèrent que la suie avait comblé les 9/10e du tuyau. Plus d'une centaine de kilogrammes de matière noirâtre furent extraits, je vous laisse deviner l'aspect de nos travailleurs au terme d'une telle opération.

- Profitant du matériel disponible sur les autres chantiers, nos bénévoles passèrent le nettoyeur dans le tronçon de galerie "gare arrière-infirmerie", avant d'y pratiquer de sérieuses retouches de peinture.

A l'extérieur

- Au bloc d'entrée des munitions, l'antenne radio longue de plus d'une dizaine de mètres avait disparu du fronton de la façade ; n'avaient subsisté que les potelets. Elle est aujourd'hui entièrement reconstituée.

Le projet était en gestation depuis plusieurs années. Deux isolateurs d'origine (devenus eux aussi rarissimes) avaient permis la reproduction, par moulage, d'isolateurs en résine synthétique. Il fallut en outre refaire les tenons qui maintenaient autrefois la barre de cuivre entre les isolateurs. Cette dernière a toutefois été remplacée par un tuyau galvanisé peint à la couleur adéquate. Cette reconstitution qui en a surpris plus d'un est du plus bel effet et il faut vraiment un oeil exercé pour voir que ce n'est pas là l'installation authentique.

- A proximité des entrées, une dizaine d'arbres couchés par la tempête de Noël 99 et jugés dangereux pour le public ont été coupés et enlevés avec l'autorisation du génie militaire.

En résumé, le travail de ces derniers mois a atteint un rare niveau de productivité. Cela peut s'expliquer en partie par le côté très visuel de certaines réalisations, dont la concrétisation procure bien du plaisir à ceux qui s'y sont consacrés.

 

AALMA - NOUVELLES DIVERSES

- En ce mercredi 26 janvier, une équipe de télévision espagnole était en train de filmer le Schoenenbourg. Présents en France pour tourner un documentaire sur leurs compatriotes de l'Eurocorps basés à Strasbourg, les reporters furent impressionnés par le fort, et aussi par sa symbolique, car le terre-plein André Maginot a servi à plusieurs reprises, à différentes cérémonies organisées par le Corps européen.

- Une autre importante prise d'armes eut lieu au même endroit le vendredi 4 février, à l'initiative du 12e régiment d'artillerie d'Oberhoffen. A l'issue de la cérémonie, une centaine de jeunes militaires visitèrent le fort.

- Le lundi 7 février, l'Agence de développement touristique du Bas-Rhin réunissait une fois de plus les gestionnaires d'ouvrages de la ligne Maginot du département. Thème : préparation de la journée portes ouvertes pour les prescripteurs du tourisme.

- Le 21 février, l'autobus transportant des lycéens irlandais qui venaient de visiter le Schoenenbourg s'est encastré sous un pont, au centre-ville de Strasbourg. Le chauffeur s'était laissé distraire en consultant son plan, et n'a pas vu la limitation de hauteur. L'accident a fait sept blessés légers.

- Les 6 et 7 avril, le fort de Schoenenbourg connut une animation franchement inhabituelle. On y tournait plusieurs scènes d'un court-métrage de fiction appelé "la dernière bibliothèque". Ce n'est pas la thématique de la ligne Maginot qui avait séduit le réalisateur Alexis Dantec, mais l'aspect insolite des souterrains et de leur ambiance si particulière. Bref, un sacré remue-ménage qui nous vaudra l'intitulé du fort dans le générique, mais qui mobilisa nombre de nos membres et occasionna bien des contraintes.

- Le 8 avril, une délégation de l'AALMA s'est retrouvée en compagnie des membres de la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification réunis en assemblée générale au château de Barst. Si le déjeuner fut emprunt d'une grande convivialité, l'assemblée générale fut l'objet de discussions de la plus haute importance (voir notre éditorial).

- Le 12 avril, eut lieu une grande journée portes ouvertes à la casemate de Dambach et à l'ouvrage du Four à Chaux. L'Agence de développement touristique du Bas-Rhin avait invité nombre d'hébergeurs (hôteliers et gîtes ruraux), dirigeants et personnels d'offices de tourisme et autres. Plus de 200 d'entre eux avaient répondu à l'appel. Mathieu, notre agent de développement, avait pour mission d'animer le stand de notre association, car les sites qui n'étaient pas proposés à la visite étaient naturellement conviés à y assurer leur promotion.

Une forte délégation d'administrateurs de l'AALMA a participé à cette journée instructive et conviviale, car au fil des manifestations, les associations d'Alsace ont appris à mieux se connaître. Merci aux gestionnaires et au personnel de la casemate de Dambach et de l'ouvrage du Four à Chaux de les avoir si bien reçus.

- Les dimanche et lundi de Pâques, qui sont les premières grandes ouvertures de la saison, ont été à nouveau l'objet d'une forte médiatisation. Celle-ci était d'autant plus justifiée par la présence des collectionneurs et reconstituants de la 70e division américaine. Une bonne quinzaine de véhicules désormais légendaires avaient pris position sur l'esplanade André Maginot et les reconstituants costumés (dont certains de notre association, en tenue de 1940) allaient et venaient, ne manquant pas de se faire photographier par nombre de curieux. La buvette et la roulante de la 70e division eurent à nouveau beaucoup de succès. Le résultat fut qu'on enregistra à la fin de ces deux journées 1316 visiteurs. Merci aux membres de cette amicale pour cette animation qui fut profitable à tous.

 

UNE SORTIE REUSSIE

Le dimanche 12 mars avait été programmé pour la découverte d'ouvrages marquants du secteur fortifié de Boulay. Ainsi, dès 10 h du matin, une trentaine de membres et de sympathisants de l'AALMA étaient en route vers l'abri de Bockange. Sous la conduite d' Yves Staud et de son équipe, nos excursionnistes parcoururent cet ouvrage de surface magnifiquement restauré et équipé, où ils purent admirer nombre d'éléments d'origine rares ou même jamais vus.

Cet abri, proche de l'entrée des hommes du fort d'Anzeling, est ouvert au public depuis peu, mais on y accueille surtout des groupes constitués. Seul point noir, le chemin d'accès qu'il vaut mieux emprunter par beau temps sec.

L'après-midi fut consacrée à la visite de l'aile ouest du Hackenberg. Un déplacement en train électrique nous amena sur les avants où le bloc 9 et sa belle tourelle de 135, le bloc 25, si particulier dans sa conception et son armement, le bloc 8 malmené de manière impressionnante par les tirs américains, les blocs 7 et 10 furent explorés dans les moindres recoins, avec une petite escapade sur les dessus pour voir le départ du fossé. Puis ce fut le retour vers les arrières avec la traversée de la plus belle et la plus impressionnante usine électrique de la Ligne Maginot, ainsi que du musée et du M1.

Un grand merci à Robert Varoqui, le président d'AMIFORT VECKRING, qui consacra toute une après-midi à parcourir en notre compagnie les dédales de cet important ouvrage, ainsi que pour ses commentaires éclairés qui agrémentèrent d'un bout à l'autre cette très intéressante visite.

 

DIVERS

- Opération "Eden".

Le Comité départemental du tourisme de la Moselle, des municipalités, ainsi que la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification se sont associés pour faire aboutir cette opération qui eut pour objectif de débroussailler et nettoyer des casemates du secteur de Biding, ceci bien entendu dans le but de favoriser le tourisme de mémoire. Deux équipes d'une dizaine d'ouvriers socialement défavorisés y ont travaillé plusieurs semaines. La dernière à bénéficier de cette cure de jouvence fut la casemate d'artillerie MC 16 B du Grossberg.

- Cattenom La casemate du Sonnenberg sort de l'oubli. Rachetée par la commune en 1999, elle a été confiée à l'association A 15 qui y a pratiqué un nettoyage de grande envergure. Avis aux amateurs et aux photographes. Cette association a pour ambition de développer le principe de la mise en valeur de ce qu'on peut appeler "le site fortifié de Cattenom", qui comprend de multiples ouvrages de taille et de fonction différentes (Infortif n°6).

- Portes ouvertes à la casemate de Wittring. Gravement endommagée par une explosion, la casemate de Wittring est en rénovation depuis plusieurs années. D'incessants efforts ont amené l'équipe du président Lothar de Lagardelle à un niveau qu'on avait du mal à espérer au départ. Il manque encore quelques pièces vitales que les bénévoles comptent obtenir par le biais d'échanges.

L'ouvrage de Wittring est une des cinq casemates CORF du secteur défensif de la Sarre, à quelques encablures du P.O. du Haut Poirier. Il est implanté en bordure de la localité. Le fait qu'il soit du type "nouveau front", par conséquent peu répandu, devrait aiguiser votre curiosité. Les portes ouvertes auront lieu le 17 et 18 juin 2000.

Exposition-conférence sur les combats de Louperhouse et la trouée de la Sarre les 3 et 4 juin 2000, avec inauguration d'une plaque commémorative, visite de la casemate M34, etc. Renseignements et programme vous seront communiqués par Alexandre et Guillaume Keuer, 71 rue du Stade, 57450 FARSCHVILLER, tél. 03 87 89 28 54.

- La casemate du Mont des Bruyères (forêt de Raismes - secteur fortifié de l'Escaut) est en cours de restauration. On vient d'y réinstaller l'éclairage, et l'achat d'un tube de 47 mm est envisagé. (Infortif n°6)

- Amifort-Maubeuge s'implique de plus en plus dans le souvenir et la réhabilitation de la ligne Maginot. Rappelons que l'association accueillera le prochain forum de la fortification, qui aura lieu samedi 14 et dimanche 15 octobre, à Jeumont.

On peut en savoir plus sur le site Internet que voici: htpp://perso.wanadoo.fr/fasf/ouvrages/amifmaub.htm (source : infortif n°6)

- Un forum de la fortification à Dobrosov.

Les associations tchèques proposent un week- end "Rencontre-exposition et découverte d'ouvrages fortifiés" de leur impressionnant système défensif édifié (mais non achevé) à partir de 1938. Il va sans dire que cette presque soeur jumelle de cette presque ligne Maginot tchèque est du plus haut intérêt, et nos amis lointains font des choses qui laissent quelquefois pantois nos ardeurs de bénévoles nantis. C'est la Fédération des associations de sauvegarde de la fortification (FASF) qui propose d'organiser fin octobre une excursion en bus, d'une durée de cinq jours.

Pour plus d'information, de questions ou pour une réservation, consultez le site Internet de la fédération : htpp://perso. wanadoo.fr/fasf/start.htm, ou chez Mme Sylvie-Laure Lambert, secrétaire adjointe de la fédération, 16 boucle de la Milliaire, F 57100 THIONVILLE.

 

LIRE

- Drôle de vie sur la ligne Maginot aquatique en 1939/1940. Témoignages recueillis et présentés par François Guéringer, dans un volume de 248 pages comportant 110 photos originales.

A commander à :

Société d'Histoire "les Amis du pays d'Albe",

40, rue Clémenceau, 57730 SARRALBE.

Prix 200 F plus port.

- 139e RIF -1940 - Récits du Lt-colonel Ritter et du commandant Millerand. Ceci est le titre du plus récent fascicule édité par l'association du Patrimoine de Villers-la-Montagne, qui en a édité toute une série sur le secteur fortifié de la Crusne. Renseignements chez : M. Dossot 03 82 44 01 09.


COTISATION

Etes-vous en règle avec votre cotisation ? Si tel n'était pas le cas, il est toujours temps d'envoyer, par le paiement de votre choix, le montant de 100 FF à :

M. Armand JACQUES,

265 rue principale,

F-67160 SCHLEITHAL.

Attention à l'intitulé du destinataire qu'il vous faudra libeller au nom de l'association.


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