Bulletin 3 de 1999


EDITORIAL

LA NOUVELLE BATAILLE POUR LA LIGNE MAGINOT

Chers lecteurs.

Je ne croyais pas si bien dire quand j'annonçais dans mon précédent éditorial que la nouvelle bataille pour la Ligne Maginot serait commerciale. Elle le sera, en effet, et de surcroît avec une ampleur que vous avez certainement du mal à imaginer.

De quoi s'agit-il ? Il n'est de mystère pour personne que la multiplication d'ouvrages de la Ligne Maginot ouverts au public est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Si le passionné y trouve son compte, il n'en est pas de même pour le simple touriste qui n'a pas forcément l'ambition ni le temps de tout voir et qui, à ce moment est obligé de faire un choix. A partir de là, il était clair que cette situation allait engendrer des conflits d'intérêt sur Ligne Maginot.

Dans l'ancien secteur fortifié de la Lauter, cette bataille est amorcée depuis quelques années. Si elle n'a pas encore fait de victimes, c'est qu'on n'en est encore qu'aux escarmouches et que les protagonistes n'ont pas encore sorti la grosse artillerie, mais cela ne saurait tarder. Alors, quelle est la stratégie ?

Entre Bitche et le Rhin, se dessinent actuellement plusieurs projets d'envergure, qui dépassent largement ce qu'on connaissait jusqu'alors.

Ainsi, du côté de l'ouvrage du Simserhof s'ébauche un projet de près de 15 millions de francs, financé par le Conseil général de la Moselle. Objectif avoué : attirer la plus grande partie des 96 000 visiteurs de la citadelle. Pour l'instant, l'ouvrage est fermé au public depuis plusieurs mois et les travaux ne sont qu'au stade des prémices. Quand ceux-ci seront terminés, on n'ose imaginer le formidable battage publicitaire qui sera mis en branle par des professionnels du marketing de l'office de tourisme de Bitche, dont nous avons déja pu avoir un avant-goût à propos de la citadelle.

Ce scénario pourrait toutefois évoluer de manière radicalement différente, car des informations officieuses mais non dénuées de fondement laissent entendre que toutes ces subventions auraient été suspendues, voire affectées ailleurs, et que le Simserhof fermerait purement et simplement. Ce qui ferait en quelque sorte le bonheur du fort Casso (P.O. de Rohrbach) qui comblerait ce vide en récupérant au moins 30 000 personnes de la clientèle potentielle du Simserhof (ce qui, pour nous ne ferait que déplacer le problème de 10 kilomètres).

Plus près de chez nous, à envrion 10 kilomètres à l'ouest du Schoenenbourg, l'ouvrage du Four à chaux est administré par le syndicat d'initiative de Lembach et environs (SILE). Très structuré, agissant avec un grand professionnalisme et bénéficiant de relations privilégiées avec la région allemande lui faisant face, le SILE ambitionne de passer de 46 000 à 50 000 visiteurs. Signalons au passage que c'est le Four à chaux qui fait le meilleur score de toute la Ligne Maginot (des chiffres similaires annoncés par AMIFORT Hackenberg n'ont jamais pu être vérifiés), grâce à la redoutable efficacité de ce syndicat d'initiative.

Egalement à 10 kilomètres du Schoenenbourg, l'association des Amis du musée de l'abri de Hatten est elle aussi en train de changer de braquet. Des 11 000 visiteurs de l'an passé, on envisage de passer à 50 000, voire 70 000 en mettant le paquet auprès des tours opérators. Il est prévu une collaboration avec des opérateurs privés qui ne lésineront pas à la dépense et qui mettront en oeuvre des moyens publicitaires plus que considérables.

Quant à l'AALMA, son objectif plus modéré serait d'atteindre 35 000 visiteurs, pour permettre un fonctionnement optimum et surtout d'assurer une capacité d'investissement qui permettrait d'aller de l'avant.

Quand tous ces programmes auront atteint leur stade de développement, ce ne sera plus "la grosse Bertha contre le Schoenenbourg", mais bien plusieurs grosses Bertha à la fois. Sachez qu'à partir de ce moment l'AALMA quittera le long fleuve tranquille où elle naviguait depuis 20 ans pour être véritablement au centre des tirs croisés de sites alors devenus concurrents et légitimement ambitieux.

Car il est illusoire de penser que chacun aura sa part équitable du gâteau et qu'on attirera sans sourciller quelque 170 000 personnes sur les quatre sites en question. A ce moment, 5000 visiteurs gagnés chez l'un signifiera sans doute 5000 perdus chez l'autre. A partir de là, la compétion sera rude et il y aura sans doute des perdants.

Vous allez me dire que tout cela est bien loin du bénévolat et de l'esprit qui animait les associations lors de leur création. Je vous répondrai que cela est malheureusement vrai, et que ce qui nous paraissait encore très lointain il y a vingt ans est désormais à notre porte. Mais aussi, et quoi que nous fassions, nous subirons cette situation car elle s'imposera à nous sans même qu'on nous demande notre avis.

Aussi, plutôt que de céder à une quelconque nostalgie ou de pratiquer la politique de l'autruche, c'est à nous de développer notre propre stratégie. Ce sera dur et il nous faudra beaucoup de volonté et d'imagination.

Chers amis, sachez le bien, la grande bataille pour la Ligne Maginot ne fait que commencer.

Jean-Louis Burtscher

 

AU SCHOENENBOURG, TOUJOURS DU TRAVAIL !

L'ingrat chantier de débouchage et de nettoyage des caniveaux et drainages est bien avancé. Environ 3000 mètres ont été traités à ce jour. Armés de marteaux piqueurs, de truelles, de pelles et de balais, nos bénévoles ont progressé à partir de l'usine vers la gare arrière, puis dans la galerie principale, entre le pied des monte-charge de l'entrée des munitions jusqu'au bloc n°2. En maints endroits, il fallut actionner la déboucheuse électrique, toujours irremplacable en ces circonstances.

Environ 1 tonne de boue, de sable et de calcaire ont été extraits des écoulements. Au passage, nos techniciens en ont profité pour nettoyer intégralement les blocs 1, 2, et 6, qui ne sont habituellement pas visités, mais qu'il faut néanmoins entretenir régulièrement. Une véritable sauvegarde de ces blocs est prévue à moyen ou long terme, mais elle ne pourra être effectuée que si le circuit de visite est impeccable, ce qui est encore loin d'être le cas.

Toujours dans la grande galerie, les travaux d'étanchement avancent laborieusement, car il faut colmater des centaines de points d'entrée d'eau de la voûte, et une journée de chantier ne permet guère d'avancer deplus de trois ou quatre mètres. Ce fastidieux travail est toutefois de la plus haute importance car la forte humidité de la galerie principale est actuellement le véritable point noir de notre circuit de visite, qui doit être absolument jugulé.

Au bloc 4, le Sulzer 6 cylindres du Hochwald a été amené dans le magasin à munitions M 2, où l'ensemble du groupe et de sa distribution électrique seront exposés. Quand nous disons "amené", le terme est bien faible, car il fallut pousser le gros diesel sur toute la longueur de la grande galerie, après que notre mécanicien lui eut adjoint un train de roulement en voie de 60 cm. Il eut été plus simple de le transporter sur un wagonnet, mais dans cette configuration il était trop haut et ne passait plus les portes.

En résumé, un véritable travail de galériens dont se souviendront longtemps les protagonistes. Le rotor, le stator et l'excitatrice de la génératrice seront, quant à eux, véhiculés par le locotracteur Vétra, le moment venu. A l'extérieur du fort, la voie de 60 cm partant de l'entrée des munitions vers la rue du Cdt Reynier a été déposée pour être ensuite réalignée et remise en état. Il fallut louer une pelleteuse pour mener à bien ce chantier réalisé au milieu du mois d'août. Dans ce cadre, les deux plates-formes Péchot modèle 1888 exposées sur le terre-plein de l'entrée des munitions ont été nettoyées et repeintes.

Entre temps, les abords des blocs 1 et 6, de l'entrée des munitions et de l'entrée des hommes ont subi un sérieux coup de débroussaillage. Les drainages de la zone des entrées ont été curés pour assurer un meilleur écoulement. Aux blocs de combat et aux entrées, les cloches de guet et les tourelles ont été repeintes, ainsi que les grilles de l'entrée des hommes.

En matière de communication, il a été créé un film vidéo publicitaire de 4 minutes à l'attention des chaînes câblées allemandes.

 

NOUVELLES DIVERSES

- Les 29 et 30 mai, notre association a participé, par la tenue d'un stand, aux journées portes ouvertes du 12e régiment d'artillerie d'Oberhoffen.

- C'est également par l'élaboration d'un stand de présentation de nos activités que l'AALMA a participé à la grande fête du folklore, à Hunspach, qui a eu beaucoup de succès.

- Le 5 juillet, une panne de courant affectant notre ligne d'alimentation en 20 000 volts (trois poteaux électriques renversés par une tornade) a privé de lumière le fort de Schoenenbourg. L'ouverture quotidienne a néanmoins pu être partiellement assurée par la mise en route du groupe de secours.

- Le jeudi 29 juillet, une délégation de membres actifs de l'AALMA s'est rendue dans le secteur fortifié de la Crusne. Les dix voyageurs ont été agréablement reçus par les représentants de l'association de préservation du patrimoine de Villers-la-Montagne. Celle-ci a entrepris depuis peu de restaurer l'ouvrage du Bois du Four, ce P.O. monobloc que nos membres ont pu examiner dans les moindres recoins. Cette dynamique association a par ailleurs édité plusieurs fascicules consacrés aux ouvrages de ce secteur, notamment :

Prix et renseignements chez M. Dossot

Tél. 03 82 44 00 33.

L'après-midi fut consacrée à la visite du fort de Fermont et de son musée extérieur de la fortification où l'on put admirer à toiture découverte les tourelles de 81, de 75 et de 135 de l'ouvrage de Bréhain. Là aussi, les bénévoles des Amis de Fermont surent nous recevoir avec beaucoup de convivialité.

- Le mercredi 11 août, l'éclipse solaire a attiré de nombreuses personnes dans le nord de l'Alsace. Le Schoenenbourg et la casemate Esch étaient, à ce moment là, au point le plus central de ce rare phénomène. Si la première phase de l'éclipse put être observée sans problème, le mauvais temps gâcha irrémédiablement la suite, car les nuages occultèrent la phase totale.

En définitive, cette journée (ainsi que les suivantes) fut surtout bénéfique pour l'AALMA, puisque 508 personnes parcoururent le Schoenenbourg cette après-midi là, soit trois fois plus qu'à l'ordinaire, ce qui produisit entre autres un sérieux embouteillage sur le parking. Merci l'éclipse !

 

SAISON TOURISTIQUE 1999 : Premiers chiffres

La saison touristique 1999 a démarré sur de toutes nouvelles bases, puisque le fort de Schoenenbourg sera ouvert cette année au public de passage (hors groupes annoncés) 164 jours, dont 153 d'affilée. En constante évolution depuis la création de notre association, le principe des ouvertures au public devrait à présent avoir trouvé son rythme idéal. Encore fallait-il que l'affaire soit rentable !Les premières analyses nous font penser que nous avons fait le bon choix, car la fréquentation, sans être mirobolante, est toutefois honorable.

Ainsi, les 5 jours d'ouverture du mois d'avril (où figurent les deux journées de Pâques, très "médiatisées" pour annoncer l'ouverture de la saison) ont produit une moyenne de 359 visiteurs par jour.

Les 31 jours d'ouverture du mois de mai ont vu une moyenne de 93 visiteurs par jour.

Les 30 jours d'ouverture du mois de juin ont généré une moyenne de 55,6 visiteurs par jour.

En juillet, on vit une moyenne de 104 visiteurs pour les 31 jours d'ouverture et le mois d'août produisit 204 visiteurs en moyenne journalière.

Au 31 août 1999, le Schoenenbourg a accueilli 15944 visiteurs individuels. Rappelons que ce sont nos cinq employées qui assurent avec beaucoup de savoir-faire les ouvertures, du lundi au samedi inclus, ainsi qu'un dimanche sur deux. Quant aux bénévoles ils assurent le service du dimanche en alternant avec les employées, un dimanche sur deux.

Concernant les groupes annoncés, nous avons pu constater une augmentation de leur nombre, par rapport à 1998. Il faudra attendre la fin de la saison pour pouvoir véritablement quantifier le nombre de visiteurs en groupes annoncés. De ce côté, les bénévoles ont été fortement sollicités pour la prise en charge de ces derniers.

La gestion de ces groupes (269 l'an passé) n'est d'ailleurs pas une mince affaire. Les contacts et les formalités écrites se font désormais à l'office de tourisme de Hunspach, par notre agent de développement, mais aussi par l'ensemble du personnel de l'office (qu'il nous faut remercier au passage pour son implication et sa serviabilité).

La gestion de la prise en charge des groupes est assurée depuis la saison 1999 par notre ami Yvan Berthiot, qui centralise désormais toutes les demandes de visites.

Notre agent de développement, Frédérique Schneider, qui avait été embauchée dans le cadre des emplois jeunes nous a quittée au mois d'avril pour un emploi plus définitif. Devenu vacant, le poste a été pourvu dès les semaines suivantes par Mathieu Weimer, de Hoffen, après que celui-ci eut réussi son brevet de technicien supérieur du tourisme.

A la casemate Esch, le fréquentation a repris un cours plus normal, le chantier routier condamnant le trafic de transit de Hatten étant achevé.

 

LE POINT SUR LA VENTE DU SCHOENENBOURG

Selon le négociateur de la MRAI, le dossier serait sur le bureau du ministre de la Défense, et il ne manquerait plus que la signature de ce dernier. Le processus a pris du retard, car il semblerait que le ministre ait des préoccupations plus urgentes (conflit du Kosovo).

Pendant ce temps, ni les dirigeants de notre association, ni les représentants des communes d'Ingolsheim et de Hunspach n'ont chômé. Un bail emphytéotique définissant les conditions d'occupation du fort par l'AALMA pendant une période de 49 ans a été élaboré et approuvé par les différentes parties. Celui-ci sera signé dès que l'acte de vente sera officialisé.

En attendant, une reconnaissance effectuée sous l'autorité d'un responsable de l'ONF a permis de délimiter les contours de la forêt entourant les entrées du fort, car la gestion de celle-ci sera confiée par la commune de Hunspach, futur propriétaire, à l'Office national des forêts. Aussi, pour assurer à l'AALMA le libre usage des accès et des cheminements desservant les entrées des hommes et des munitions, un bornage sera alors effectué, pour bien définir les emprises respectives.

 

LIRE

- L'excellent historique et guide de la Ligne Maginot - Nord - Lorraine - Alsace - rédigé par Jean-Bernard Wahl est en vente depuis juillet (par ex. chez le trésorier de l'AALMA). Ce magnifique livre, bien documenté, tombe vraiment à pic car il n'existait plus de publication traitant l'ensemble de ce sujet. Toujours sous la plume du même auteur, paraîtra prochainement un livre consacré uniquement au gros ouvrage du Hochwald. Il va sans dire que celui-ci est également attendu avec impatience.

- 1940 - Au coeur de la Ligne Maginot, tel est le titre d'un livre paru en juin, dont l'auteur est le secrétaire général de notre association, Jean-Louis Burtscher.

Consacré exclusivement au front défensif de Strasbourg, ce livre de 160 pages décrit les ouvrages construits entre 1931 et 1940. Toutefois, l'auteur n'a pas voulu faire un catalogue sur la Ligne Maginot, mais s'est surtout attaché à relater tout un épisode méconnu de l'histoire militaire de la capitale de l'Alsace. Car la Ligne Maginot à Strasbourg connut aussi des faits de guerre. En vente chez notre trésorier, Richard Jehl, (56 faubourg de Nierderbronn , 67110 Reichshoffen, tél 03 88 09 19 43) au prix de 160 FF (port compris).

 

EN OUTRE

Le mercredi 5 mai, eut lieu une cérémonie dont l'objectif était de consacrer les travaux de mise en valeur de la casemate Hunspach-village.

Cette opération a pu être menée à bien sous l'impulsion du capitaine Lestage, du 2e régiment d'artillerie de Landau, qui, avec ses hommes, a débroussaillé et nettoyé l'ouvrage qui était fortement pris par la végétation. Au bout de plusieurs interventions, les haies étaient coupées, des chaînettes interdisaient l'approche des fossés et un panneau d'information était fixé sur la paroi ouest de la casemate.

L'achèvement des travaux donna lieu à une prise d'armes, en présence de MM. Billmann, maire de Hunspach, Vonau, conseiller général, et Halter, président de l'AALMA. Sise à quelques mètres de la départementale 76, la casemate Hunspach -village pourrait être incluse dans le circuit de découverte pédestre qui est actuellement à l'étude sous l'égide de l'Agence de développement touristique du Bas-Rhin.

- En Moselle-Est, la Ligne Maginot aquatique se fait une belle publicité sous forme d'une jolie pochette de format A4, où figurent des fiches concernant chaque site figurant par ailleurs sur un plan d'ensemble très explicite. Ainsi, on peut voyager entre Vahl-Ebersing et Sarralbe et découvrir les multlples aspects des défenses de ce secteur. Cette pochette peut être demandée à l'office de tourisme du district de Freyming-Merlebach, Tél. 03 87 81 62 85.

- Toujours dans la Sarre, une émouvante cérémonie a rassemblé une toute dernière fois les vétérans de l'amicale des Marsouins et Bigors autour du monument commémoratif de Holving, qui était leur lieu de rendez-vous annuel. Vu leur âge avancé et la forte diminution de leur effectif, les adhérents ont dû se résoudre à dissoudre l'amicale. Rappelons que les Marsouins et Bigors ont contribué à bloquer très efficacement les Allemands lors de leur attaque dans la Sarre, avec des moyens nettement plus réduits que ceux des assaillants, permettant ainsi au gros des troupes françaises de quitter ce secteur lors du repli général des armées, en juin 1940.

 

NOUS ONT QUITTES

- M. Jean Descampeaux, de Strasbourg, est décédé au début du mois d'août. Membre de notre association dès 1980, il lui est resté fidèle pendant ces 19 années. Ceux qui l'ont connu regretteront son amabilité.

- M. Pierre Jost nous a quitté ce 24 aoüt 1999, à l'âge de 70 ans. Retraité de la base aérienne 901, M. Jost était aussi un des fondateurs, puis le conservateur du musée de la base (musée qui aujourd'hui porte son nom), cette base aérienne sans avions, mais aux puissants radars, qui chacun le sait est établie en partie dans l'ancien ouvrage de la Ligne Maginot du Hochwald.

Ce grand spécialiste de la Ligne Maginot était administrateur de l'AALMA de 1980 à 1984, puis membre d'honneur. Il n'a jamais été avare de son soutien, notamment par le don de plusieurs matériels d'époque, et en nous facilitant, de par sa fonction à la base, les délicates opérations de transfert de matériels d'origine. Adieu Pierre.


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