Construire
le Schoenenbourg à 20m sous terre
Tous les guides de notre fort de
Schoenenbourg ont été confrontés au questionnement de visiteurs qui
s'interrogeaient sur la manière dont ont été construits ces innombrables
locaux et galeries qu'ils parcouraient à plus de
POUR COMMENCER, IL FAUT DESCENDRE
Rappelons que les ouvrages importants
sont érigés selon le principe suivant : Les émergences et les parties
souterraines des blocs de combat et d'entrée sont construits comme des éléments
isolés qui n'ont encore aucun contact avec les autres parties du fort. Les tous
premiers travaux concernant les blocs sont donc le creusement et l'édification
des puits qui permettront de descendre sous terre et d'entreprendre la
construction des locaux souterrains des blocs. Ces puits seront appelés
"puits de blocs".
Au moment où l'on commence le
creusement des premiers blocs, on entame aussi l'excavation et la construction
des galeries de liaison puis des locaux de service (PC, caserne, usine etc.)
Plusieurs chantiers seront entamés, à nouveau comme des éléments isolés.
Chaque chantier comportera un puits dit "de service" qui permettra aux
ouvriers de descendre sous terre, d'y extraire les déblais de creusement, d'y
amener les matériaux de construction.
Dans une phase finale, les tronçons de galeries exécutés séparément se raccorderont les uns aux autres puis, à leurs extrémités, se raccorderont aux parties souterraines des blocs de combat et des entrées.
LES PUITS DE SERVICE
De là, les travaux pour la seule
construction des galeries de communication progresseront à la fois jusqu'au
pied de l'entrée des munitions (avec les magasins aux artifices), puis, depuis
la gare arrière, au pied de l'entrée des hommes.
Puits de service n° 2 : également sur
la galerie principale, il sera le point de départ pour la construction de la
dite galerie, celle de l'égout et aussi les alvéoles d'entrées de câbles,
entre le puits n° 1 et le puits n° 3.
il est devenu une entrée de câble téléphonique après son comblement, Cette entrée se situe à mi-chemin entre la gare arrière et le virage de l'égout.
Puits de service n° 3 : il se trouve à
environ mi-parcours sur la galerie principale, entre le virage de l'égout et le
poste de commandement principal. De là, les mineurs, puis les maçons
progresseront vers les blocs de combat. Ils
construiront le poste de commandement au passage, puis pousseront ce qui sera la
galerie principale vers les blocs 4, 3, 1 et 2 et une galerie secondaire vers
les blocs 5 et 6. Comblé au terme du chantier, son emplacement est néanmoins
reconnaissable par la petite niche où sont logées deux citernes à eau.
LES PUITS DE BLOCS
Selon le colonel Sudrat, qui en tant que
jeune capitaine dirigea les travaux dans le secteur allant des casemates d'Ingolsheim
à celles de Hoffen, les puits permettant d'accéder aux galeries souterraines
depuis les blocs de combat ou d'entrée étaient toujours de grandes dimensions
(
D'après le colonel Brice, qui en tant
que capitaine du génie, dirigea en grande partie la construction du Hochwald,
on peut résumer les choses de la manière suivante :
- Le creusement du puits s'effectue bien
avant la fouille et donc l'édification du bloc afin de pouvoir entreprendre
sans tarder la construction des locaux souterrains (magasins à munitions, PC,
dortoir, dessertes, etc.) correspondant au bloc de combat. De toute façon, au
moment où l'on creuse le puits, le plan du bloc est encore sur la planche à
dessin du bureau d'études.
- Quand le plan du bloc est validé par
la CORF, on réalise alors la fouille où l'on bétonnera ensuite le bloc.
LE TERRAIN
Les
renseignements fournis par les géologues de la société d'exploitation de pétrole
de Pechelbronn révélèrent, suite à des données cartographiques et des prélèvements
de forages, une couche glaiseuse (argile) allant jusqu'à
La marne est, selon le dictionnaire, une masse terreuse composée, en proportions très variables, de carbonate de calcium, d'argile et quelquefois de sable. En clair, il s'agit d'une terre boueuse, humide, plus ou moins visqueuse, plus rarement granuleuse. Au Schoenenbourg, elle est à dominante argileuse, de couleur bleu/vert la plupart du temps, entrecoupée d'amalgames d'argile où circulent de petits mais nombreux filets d'eau souterrains et même…du pétrole. Bref, de l'avis des connaisseurs, on va édifier les parties basses du fort dans une vraie "cochonnerie".
CREUSER
ET CONSTRUIRE
Les galeries de petite ou de taille
moyenne ont été presque toujours creusées à pleine section, c'est-à-dire
d'un seul tenant. La méthode employée pour forer les galeries à forte section
(jusqu'à
En fait plusieurs modes de construction
étaient en usage dans les années 1930, dont la méthode classique et la méthode
que nous appellerons inversée. Si la méthode classique a été utilisée pour
la construction de galeries de faible section ou de locaux plus importants comme
des alvéoles ou une succession d'alvéoles pouvant aller jusqu'à
METHODE PAR CONSTRUCTION CLASSIQUE
Selon une notice de la Direction des
travaux du génie de Strasbourg datée de 1938 et portant sur la construction
d'alvéoles à proximité du bloc 8, le mode d'exécution des travaux serait le
suivant :
- La galerie d'avancement sera attaquée
dans l'axe de chaque alvéole à construire et poursuivie jusqu'à l'extrémité
du futur bâti. Cette galerie sera "cadrée" par un boisage qui sera
plus ou moins important selon la nature du terrain rencontré.
- Dès que la galerie d'avancement d'une
alvéole sera achevée, on procédera, en partant du fond, à l'exécution
successive des abatages latéraux (par éléments de
- Dès qu'un abattage est terminé, on
procédera à l'exécution des maçonneries.
- On commencera à construire les piédroits
depuis le sol jusqu'à la naissance de la voûte
- Puis on procédera à la pose des
cintres qui feront office de coffrage de la voûte.
- Les pierres de la voûte seront posées
à bain de mortier sur les couchis prenant appui sur les cintres. Le déboisage
sera effectué au fur et à mesure du calage du ciel par les maçonneries (on
bourre les moellons jusqu'au terrain surplombant la voûte).
- Les piédroits et la voûte d'une alvéole
étant achevés, on procèdera au bétonnage du radier et à l'exécution des
enduits.
LA METHODE PAR CONSTRUCTION INVERSEE
C'est la méthode qui est principalement
utilisée pour la construction des tunnels et notamment ferroviaires dans les
années
Prenons
l'exemple de ce que sera la future galerie principale d'un ouvrage tel que le
Schoenenbourg. A la base du puits d'extraction, les ouvriers commencent à
creuser dans la direction et le niveau que leur indique le géomètre. Ils
percent alors ce qu'on appelle la galerie pilote. Celle-ci, qui a à peine la
taille d'un homme est étayée au fur et à mesure de son avancement. La galerie
pilote est alors élargie des deux côtés jusqu'au dégagement du vide nécessaire
à la construction de la voûte.
Car
il s'agira de réaliser en premier la voûte. Contrairement à une construction
traditionnelle où l'on monte l'édifice du bas vers le haut, pour la méthode
inversée, c'est le contraire, on va du haut vers le bas. Une technique
difficile à comprendre pour le non spécialiste, mais qui est pratiquée depuis
fort longtemps au moment où l'on construit la ligne Maginot. L'explication est
que l'on pourra construire le bas sous la protection de la voûte.
consistant,
on le maintient en la butonnant au moyen de simples madriers transversaux. Ont
été également employés des cintres métalliques. Les terrassements sont
effectués à la pelle et à la pioche ou par marteau bêche pneumatique en
terrain mou, par marteaux piqueurs et marteaux bêches à air comprimé là où
il est rocailleux.
Eugène Leibenguth, ingénieur de formation, qui a réalisé une partie des plans du Schoenenbourg puis conduit le chantier nous livre une description très parlante : "le terrain rencontré est franchement mauvais, sans consistance, à boiser et à maçonner incontinent sous peine de l'ébranler. L'eau très abondante vient de partout, suinte le long des boisages, les revêtant d'un brillant très décoratif. Des étais très épais et rapprochés presque à se toucher, supportent les planches qui retiennent les terres".
CONSTRUIRE
LA VOUTE
Les
charpentiers réalisent alors un solide coffrage en forme de cintre ayant les
dimensions de l'intrados (la partie inférieure ou interne) de la voûte.
Un
second coffrage est également réalisé aux dimensions de l'extrados (la partie
externe), et soutenu par des étais. Selon le colonel Brice, qui en tant que
capitaine est alors responsable du corps du génie au Hochwald et qui a suivi
toute la construction de cet ouvrage, le coffrage du haut est souvent métallique
et resservira donc tout au long du chantier.
L'espace
est ensuite rempli de gros moellons provenant d'une carrière, Ces derniers
baignent dans un lit de mortier. Quand le cintre est rempli, les charpentiers
fabriquent un nouveau coffrage inférieur qu'ils fixent dans le prolongement du
précédent. Puis ils ripent vers eux le coffrage du haut et tout recommence. La
voûte est ainsi fabriquée par tronçons d'un mètre.
Selon Brice, le principe des voûtes de moellons et de mortier a été la règle dans tous les ouvrages souterrains de la ligne Maginot. Il n'y eut pas de voûtes en béton.
PUIS
LES PIEDROITS
Les
murs d'une galerie ou de tout autre local sont appelés piédroits. Mais avant
de les construire, il faut à nouveau creuser car il faut descendre sous la voûte
qui elle, repose sur le sol naturel. On commence donc là où le chantier a débuté.
La maçonnerie de la voûte a durci au fur et à mesure de l'avancement des
travaux dont la tête de chantier est maintenant loin. Les ouvriers creusent
alors ce qu'on appelle une cunette, une espèce de grande rigole où ils
pourront progresser sous la voûte et poser la voie de
Puis
ils élargissent la cunette jusqu'à l'extrémité de l'emplacement du futur piédroit
ou, après les mesures d'usage, ils commencent à monter le mur. Un coffrage
fait de planches servira en même temps de gabarit externe à la maçonnerie. A
nouveau, les maçons disposent les moellons les uns sur les autres en les
jointoyant au mortier. Ces moellons sont des blocs de grès à peine dégrossis,
avec la taille desquels il faut jongler pour garder un niveau équivalent sur la
longueur.
Au
Schoenenbourg, tous les piédroits des galeries et locaux souterrains ont été
réalisés de la sorte. Il n'y a pas de murs bétonnés. Au Hochwald, c'est
aussi le cas pour les arrières, les avants ouest et une partie de la galerie
est. Par contre, le reste de cette galerie et tous les locaux des blocs est ont
été dotés de piédroits en béton de laitier. Le laitier est un résidu de
hauts-fourneaux qui durcit le ciment et par conséquent le béton et le rend
plus étanche.
Ce
procédé a été utilisé dans les terrains humides et de mauvaise consistance.
En
Lorraine, une troisième solution a été appliquée dans un certain nombre
d'ouvrages (Galgenberg, Soetrich, Latiremont, etc.), où l'entassement de
moellons a été masqué par un parement de pierres soigneusement taillées, à
la manière des forts plus anciens ou encore des châteaux-forts, ce qui donne
un beau rendu visuel et qui évite l'adjonction d'un enduit.
L'épaisseur
des piédroits varie, selon les prescriptions, entre 50 et
Les maçons montent donc le piédroit par couches de moellons. Un moment, ils pratiquent un retrait pour pouvoir installer ultérieurement les margelles porte-câbles. Puis arrive le moment de la jonction avec la semelle de la voûte et le piédroit est monté.
COMME
UN JEU DE CONSTRUCTION
Un
tronçon de piédroit vient donc d'être réalisé. Mais la plus grande partie
de la semelle de la voûte repose encore sur le sol naturel. On pourrait donc
imaginer que l'on abatte le sol naturel au fur et à mesure que le piédroit est
constitué, l'un prenant le relais de l'autre dans la portance de la voûte.
C'est oublier qu'il faut un temps de séchage au piédroit, avant de supporter
une charge aussi lourde.
Ainsi,
à intervalles réguliers, on laissera comme de gros piliers de terrain entre
lesquels on montera des tronçons de piédroits. La dénomination de ces piliers
est Stross. La même chose sera faite pour le second mur, qui fait face au
premier, mais on décalera les Stross de manière à ce qu'ils ne soient pas en
face les uns des autres.
constituer
le radier (le sol) de la galerie. Là aussi, une réserve permettra ultérieurement
de noyer dans le béton les rails de la voie de
LA
GALERIE PREND FORME
Donc,
la galerie prend forme. Pour avoir une notion de la vitesse de son avancement,
reportons-nous au rapport du colonel Brice qui mentionne que pour le Hochwald
ouest, elle fut de
Mais
donnons à nouveau la parole à Eugène Leibenguth : "La galerie principale
de communication, l'artère centrale de l'ouvrage futur, s'étend de part et
d'autre de son point d'accès sur plusieurs centaines de mètres déjà, le gros
œuvre terminé, sauf évidemment les derniers mètres. Je me dirige alors vers
le tronçon sud. Là, se fait la jonction avec l'autre secteur de l'ouvrage. Les
ouvriers marchent sur une sorte de trottoir boueux et glissant, la voie
Decauville court toujours à son côté, en face une rainure dans le radier
draine les eaux d'infiltration. La galerie est humide, par endroits de petits
stalactites ont poussé sur la voûte, dans une niche elle réceptionne une
source abondante".
"Des galeries secondaires se détachent de temps en temps de la principale, celle-ci s'élargit alors et sa voûte se hausse. Les lampes régulièrement espacées sur la voûte engendrent des zones alternantes de lumière crue et de demi ombre ; les bruits des ouvriers des têtes d'attaque s'entendent au loin. Des étaiements obstruent la galerie dont ils maintiennent la fouille. On trouve des rondins énormes enchevêtrés, à mi-hauteur ils supportent une planche sur laquelle les maçons montent la voûte en moellons, guidés par les cintres en acier. Plus en avant, une autre équipe maçonne un piédroit. Tout au bout, des mineurs découpent la terre, une marne bleuâtre et tenace, à l'aide de bêches pneumatiques dont les sifflements et la pétarade achèvent de vous assourdir."
LE
MOMENT DE VERITE, LES DEUX GALERIES SE REJOIGNENT
Puis,
Leibenguth parle à la troisième personne : "Le chef mineur a prévenu
l'ingénieur de l'imminence de la percée. Depuis plusieurs jours, il a fait arrêter
l'attaque opposée afin d'éviter les risques d'accidents. Mais son équipe y va
avec une ardeur redoublée ; on aurait dit que les ouvriers mettent leur point
d'honneur à réaliser la percée. Les bêches pneumatiques découpent la terre
tenace et grasse, sifflant et crachant l'air comprimé, les wagonnets se
chargent à une allure record. Cependant les minutes s'écoulent. Tout à coup,
il vit l'un des mineurs tomber en avant, tandis que son outil disparaît jusqu'à
la poignée, remplissant la galerie de son sifflement aigu que ne coupe plus le
tac-tac de la bêche débrayée. Il ne comprend pas d'abord. Mais le mineur se
relève tout joyeux et crie : "Ca y est, nous avons percé".
Une
détente immédiate se produit, tout le monde se précipite vers lui pour voir.
Il a dit vrai : la bêche retirée, ils voient à travers l'étroite ouverture
la lumière de l'attaque opposée. En même temps leur parviennent les voix des
maçons accourus de leur chantier. Bientôt l'ouverture peut livrer passage à
un homme. Alors l'ingénieur s'y faufile. A l'œil il jugea que le raccordement
pourrait se réaliser convenablement. Le mineur confirma sa pensée. "C'est
bien ce que je disais, Monsieur l'ingénieur, nous nous raccorderons tout à
fait bien, en hauteurcomme en direction".
Mais il faudra rectifier les plans du bloc 4 : les cloisons doivent être ripées
de
Ainsi, vers la fin de l'année 1933, les dessous des blocs de combat n°1, 2, 5 et 6 sont raccordés à leur galerie de desserte venant de l'arrière. Les blocs 3 et 4 ne seront raccordés qu'à la fin de l'année 1934 car ces derniers ont été, pour différentes raisons, les derniers à avoir été mis en chantier.
LES
FINITIONS
Mais
si le gros œuvre de la galerie principale est achevé, elle n'est pas finie
pour autant. Les maçons entreprennent alors la construction des margelles
destinées à porter les câbles électriques et téléphoniques. L'évidement
laissé intentionnellement dans les piédroits accueillera un montage de briques
alternant retraits et ressauts sur lesquels seront posés ces conduits après
que l'on eut badigeonné le tout à l'enduit de ciment.
Les
rails définitifs de la voie de
Tous les locaux et galeries de l'usine,
de la caserne, du PC et des blocs de combat seront ensuite crépis à l'enduit
de ciment. Hors de ces secteurs d'activité, la galerie principale ne reçut pas
d'enduit et resta brute de décoffrage. Et pourtant, de nos jours, nous pouvons
constater que certains tronçons de la galerie principale ont été crépis dans
la voûte, ou même entièrement. Cela résulte des travaux d'étanchement réalisés
dans les années 1938 sous la conduite du capitaine Stroh. Comme, en l'absence
d'enduit, de nombreuses entrées d'eau avaient humidifié la galerie, il fallut
poser des drains dans les piédroits. Du coup, il fallut éliminer les margelles
porte-câbles et appliquer un revêtement hydrofuge dans la zone à traiter.
Fin 1933, le béton des blocs 1, 2 et 6
est coulé en surface. Celui des blocs 5, 7 et 8 en début et au cours de l'année
1934. Les blocs 3 et 4 sont bétonnés à la fin de cette année. Cas unique sur
la ligne Maginot, suite à la mauvaise portance du terrain, à l'exception du
bloc 6, des piliers additionnels devront être
forés puis bétonnés sous presque tous les blocs de combat où, d'après le
capitaine Stroh, aucun terrain stable ne fut rencontré.
Idem pour le bloc d'entrée des hommes. Pour le bloc d'entrée des
munitions, les piliers ne furent pas nécessaires.
L'année 1935 fut entièrement consacrée à installer les équipements internes et l'armement.
Et c'est ainsi que s'achève notre aperçu
sommaire (et un peu technique) sur la manière dont sont construites les parties
souterraines du fort de Schoenenbourg, et dans l'ensemble pratiquement de tous
les autres ouvrages de la ligne Maginot du nord-est, à plus de
Jean-Louis
Burtscher
SOURCES :
- Notice technique de la Direction des
travaux du génie de Strasbourg – 1938
- Les tunnels ferroviaires de France sur
www.tunnels-ferroviaires.org
- L'ensemble fortifié du Hochwald,
recueil de souvenirs, par Robert Brice
- La construction du secteur fortifié
de Haguenau, par André Sudrat (aussi sur secteur
fortifié de Haguenau)
- Le chantier de l'ouvrage, extraits du
récit d'Eugène Leibenguth (aussi sur fort de
Schoenenbourg/le chantier de l'ouvrage...)
- Témoignages divers, par Pierre Stroh (aussi sur
www.lignemaginot.com)
- Le Hochwald - le Réduit sur
www.lignemaginot.com/découverte de la fortification/le secteur fortifié de
Haguenau
- Hommes et ouvrages de la Ligne Maginot, tome1, J.Y. Mary et A. Hohnadel