Les vivres et le campement


La boîte à vivres de réserve, modèle du 25 avril 1918, ne contient qu'un seul repas : 200 g de pain de guerre, 300 g de conserve de viande, 125 g de chocolat. Nous y avons ajouté une boîte de bouillon cube-bœuf  et des tablettes d'Ovomaltine en "paquetage spécial pour armée".

Le matériel individuel de campement comprend la marmite individuelle modèle 1935  avec couvercle  et plat intérieur  et le quart plat modèle 1935, en aluminium comme la marmite. Ce matériau se prête admirablement à la gravure au couteau, et les sujets d'inspiration sont innombrables, mais nous avons retenu, sujet oblige, le thème éternel du pinard . Cuillère et fourchette sont emportées en campagne, ainsi que le couteau à conserves modèle 1912 dans son petit tube en bois , distribué à raison d'un pour trois hommes. Couteaux et canifs personnels sont évidemment présents, comme cet amusant canif publicitaire Saint-Raphaël-Quiquina 1939.

Le bidon modèle 1935, à un seul goulot et boucleteaux de suspension, tient toujours les litres, record absolu de tous les belligérants !

En guise de nappe, la toile de tente modèle 1935  avec, en évidence, sa fente passe-tête permettant de la porter en poncho. La toile modèle 1935 comporte aussi quatre rubans longitudinaux destinés au camouflage par pose de feuillage.

Les ustensiles de campement collectif sont rigoureusement inchangés depuis 1914-18.




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